ET MAINTENANT QUE VAIS-­JE FAIRE DE TOUT CE TEMPS?

ET MAINTENANT QUE VAIS-­JE FAIRE DE TOUT CE TEMPS?

Article pour le Journal de rue :
édition décembre 2015 / janvier 2016

«ET MAINTENANT QUE VAIS-­JE FAIRE DE TOUT CE TEMPS?»

Prendre sa retraite d’un travail que l’on aimait signifie très souvent faire le deuil d’un réseau d’amis. Seul(e), du jour au lendemain, on doit gérer un agenda pratiquement vide de contraintes. Et, voilà que s’amène ‘la question qui tue’, implacable : que vais-je faire du reste de ma vie?

Car, une fois passée l’euphorie que procure cette soudaine liberté, certains retraités s’empressent aussitôt de meubler ce grand vide par une foule d’activités. Car on le sait, la nature humaine a horreur du vide. D’autres, par contre, figent devant cet océan de possibilités.

Permettez-moi, ici, une petite suggestion : pourquoi ne pas intégrer une activité de bénévolat à votre agenda comme le font tant d’autres retraités?

Selon Statistiques Canada, en 2013, les Québécois ont donné en moyenne 123 heures de bénévolat à des organismes. Parmi celles-ci, les personnes âgées de 65 à 74 ans ont donné 231 heures en moyenne par année.

Les trois principales raisons qui poussent les gens à faire du bénévolat sont le désir de contribuer à la communauté (93 %), de mettre à profit leurs compétences et leur expérience (78 %), ou encore parce qu’ils sont personnellement touchés par la cause que soutient l’organisme (59 %).

Plus de la moitié des bénévoles (57 %) s’engagent pour une cause qui affecte leur entourage immédiat et près du tiers (31 %) se sont impliqués parce que quelqu’un les avaient invités à le faire. Les secteurs privilégiés par les bénévoles sont : culture et loisirs, services sociaux, éducation et recherche, santé, religion, environnement, défenses des droits, autres associations. Les activités les plus fréquentes auxquelles participent les bénévoles sont les collectes de fonds et l’organisation d’événements.

Certains choisissent de s’impliquer pour redonner ce qu’ils ont reçu, pour suivre l’exemple d’amis ou encore pour se constituer un réseau social. Mais sachez que, peu importent vos motivations, donner est toujours un acte qui rapporte gros en terme de valorisation et d’estime de soi. Et le simple fait d’offrir du temps à autrui constitue un acte de pure générosité qui profite autant à soi qu’à autrui.

Personnellement, c’est vers le Comptoir familial de Sherbrooke que je me suis tournée il y a plus de six ans. Plusieurs de mes belles-sœurs y oeuvrant déjà, ce sont elles qui m’ont amenée à m’impliquer dans cet organisme qui redonnent aux plus démunis de Sherbrooke. Et depuis trois ans, je siège au conseil d’administration de cet organisme et c’est toujours avec beaucoup de plaisir que j’y retrouve les autres membres, des personnes dévouées, dynamiques et inspirantes, pour y décider des orientations à venir.

Je vous invite donc à débuter la nouvelle année en inscrivant le bénévolat à votre agenda. Comme on le dit souvent, il n’y a pas de mal à se faire du bien. Alors, allez-y, impliquez-vous, vous ne le regretterez pas et, croyez-moi, vous y trouverez bien plus qu’un(e) ami(e).

Michèle Sicotte,
Comptoir familial de Sherbrooke

 

SE SENTIR UTILE GRÂCE AU MÉCÉNAT

SE SENTIR UTILE GRÂCE AU MÉCÉNAT

Article pour le Journal de rue de l’Estrie –
édition novembre/décembre 2018

« SE SENTIR UTILE GRÂCE AU MÉCÉNAT»

De nos jours, qui peut se vanter de ne pas avoir besoin des autres? Peu de gens car l’être humain possède un esprit grégaire, c’est-à-dire qu’il a tendance à vivre en groupe, en communauté. Et cela est surtout vrai quand une situation difficile se présente. Durant ces moments-là, les liens se resserrent et que l’entraide se met en place. D’autre part, il y a les mécènes qui, eux, appuient financièrement une cause qui leur tient à cœur. Et des causes, ce n’est pas ça qui manque.

C’est donc à vous, chers (chères) mécènes, que nous nous m’adressons aujourd’hui en sollicitant votre générosité afin de permettre au Comptoir familial de Sherbrooke Inc. de poursuivre sa mission.

Peut-être savez-vous qu’en faisant un don matériel au Comptoir familial de Sherbrooke, les revenus ainsi générés par la vente en magasin sont en partie redistribués parmi des organismes communautaires sherbrookois tels que Les cuisines collectives Le blé d’or, Secours amitié, Le Tremplin, pour n’en nommer que quelques-uns.

Mais il y a plus. Le Comptoir familial Participe à la récupération des soutiens-gorge non récupérables, ce qui génère une rentrée de fond appréciable pour la Fondation du Cancer du Sein. Une sélection de livres est aussi remise à la bibliothèque Hatley et au Domaine Perce-Neige. Des couvertures pour bébés sont offertes aux auxillières du CHUS pour les jeunes mamans. Il y a aussi des personnes en situation précaire qui sont référées par divers organismes et pour lesquels le Comptoir familial offre du dépannage vestimentaire : l’Escale, une maison pour femmes victimes de violence, La Coop Solidarité Autre Toit qui s’occupe des jeunes itinérants ou encore La Traverse, l’Étape et Corps/Ame et Esprit, des maisons de transition reliées au milieu carcéral.

En encourageant la mission du Comptoir familial, ces donateurs participent à un grand mouvement de solidarité envers leur prochain. Toutefois, l’argent généré par la vente en magasin ne suffit pas à financer nos projets d’expansion rendus nécessaires pour faire face à la concurrence mais surtout, pour mieux servir notre clientèle.

En 2019, année du 60e anniversaire du Comptoir familial de Sherbrooke, nous souhaiterions agrandir nos locaux mais comme le terrain actuel ne le permet pas, faute de place, nous pensons sérieusement à un déménagement. Aussi, envisageons-nous l’achat d’un nouveau bâtiment plus spacieux, idéalement dans le même arrondissement, pour remplacer celui que nous occupons présentement. L’aide d’un mécène comme vous nous permettrait de réaliser ce désir d’expansion. L’occasion serait fort belle de vous associer à une cause aussi honorable que la nôtre. Aidez-nous à poursuivre note mission auprès des gens dans le besoin et de ceux qui leur viennent en aide. Se sentir utile n’est-il pas ce que tout être recherche au cours de sa vie? Et le saviez-vous? Se sentir utile peut ajouter des années de vie. Rien de moins!

Bonne année 2019 et merci à tous nos supporters qu’ils soient donateurs, bénévoles, employés et futurs mécènes!

Michèle Sicotte
Comité publicité
Comptoir familial de Sherbrooke Inc.
Tél. : 819-569-5336
comptoirfamilialdesherbrooke.com

 

Article pour le Journal de rue : édition décembre 2015 / janvier 2016

Article pour le Journal de rue : édition décembre 2015 / janvier 2016

«ET MAINTENANT QUE VAIS-­JE FAIRE DE TOUT CE TEMPS?»

Prendre sa retraite d’un travail que l’on aimait signifie très souvent faire le deuil d’un réseau d’amis. Seul(e), du jour au lendemain, on doit gérer un agenda pratiquement vide de contraintes. Et, voilà que s’amène ‘la question qui tue’, implacable : que vais-je faire du reste de ma vie?

Car, une fois passée l’euphorie que procure cette soudaine liberté, certains retraités s’empressent aussitôt de meubler ce grand vide par une foule d’activités. Car on le sait, la nature humaine a horreur du vide. D’autres, par contre, figent devant cet océan de possibilités.

Permettez-moi, ici, une petite suggestion : pourquoi ne pas intégrer une activité de bénévolat à votre agenda comme le font tant d’autres retraités?

Selon Statistiques Canada, en 2013, les Québécois ont donné en moyenne 123 heures de bénévolat à des organismes. Parmi celles-ci, les personnes âgées de 65 à 74 ans ont donné 231 heures en moyenne par année.

Les trois principales raisons qui poussent les gens à faire du bénévolat sont le désir de contribuer à la communauté (93 %), de mettre à profit leurs compétences et leur expérience (78 %), ou encore parce qu’ils sont personnellement touchés par la cause que soutient l’organisme (59 %).

Plus de la moitié des bénévoles (57 %) s’engagent pour une cause qui affecte leur entourage immédiat et près du tiers (31 %) se sont impliqués parce que quelqu’un les avaient invités à le faire. Les secteurs privilégiés par les bénévoles sont : culture et loisirs, services sociaux, éducation et recherche, santé, religion, environnement, défenses des droits, autres associations. Les activités les plus fréquentes auxquelles participent les bénévoles sont les collectes de fonds et l’organisation d’événements.

Certains choisissent de s’impliquer pour redonner ce qu’ils ont reçu, pour suivre l’exemple d’amis ou encore pour se constituer un réseau social. Mais sachez que, peu importent vos motivations, donner est toujours un acte qui rapporte gros en terme de valorisation et d’estime de soi. Et le simple fait d’offrir du temps à autrui constitue un acte de pure générosité qui profite autant à soi qu’à autrui.

Personnellement, c’est vers le Comptoir familial de Sherbrooke que je me suis tournée il y a plus de six ans. Plusieurs de mes belles-sœurs y oeuvrant déjà, ce sont elles qui m’ont amenée à m’impliquer dans cet organisme qui redonnent aux plus démunis de Sherbrooke. Et depuis trois ans, je siège au conseil d’administration de cet organisme et c’est toujours avec beaucoup de plaisir que j’y retrouve les autres membres, des personnes dévouées, dynamiques et inspirantes, pour y décider des orientations à venir.

Je vous invite donc à débuter la nouvelle année en inscrivant le bénévolat à votre agenda. Comme on le dit souvent, il n’y a pas de mal à se faire du bien. Alors, allez-y, impliquez-vous, vous ne le regretterez pas et, croyez-moi, vous y trouverez bien plus qu’un(e) ami(e).

Michèle Sicotte,
Comptoir familial de Sherbrooke